Google est le roi dans le secteur des moteurs de recherche. Ce n’est un secret pour personne tant la firme de Mountain View écrase la concurrence dans la grande majorité des pays. Le géant s’arrogeait ainsi 91,38 % des parts de marché dans le monde en décembre 2020 selon StatCounter.
Pour aller plus loin
Antitrust : Google se défend en assurant être une entreprise comme les autres
Les autres services se disputent ainsi les miettes. Parmi les challengers, on compte notamment la plateforme Bing propulsée par Microsoft (2,69 % de parts de marché en décembre 2020 selon StatCounter).
Malgré la grosse écurie derrière lui, ce moteur de recherche reste très loin de la popularité qu’il espérait rencontrer.
Google en froid avec les autorités australiennes
Or, voilà que l’actualité récente en Australie vient nourrir des espoirs de grandeur au sein de chez Bing. En effet, les autorités du pays veulent faire passer une loi obligeant des plateformes telles que Google et Facebook à verser une rémunération aux médias en ligne en estimant que les contenus de ces derniers génèrent du trafic sur les réseaux des géants du numérique.
Cela n’est pas sans rappeler la mesure des droits voisins en France. Sauf qu’en Australie, le colosse aux quatre couleurs conteste vivement cette loi en estimant qu’elle ne peut pas être mise en place dans de bonnes conditions. Ainsi, Google menace de suspendre son moteur de recherche dans le pays si les législateurs ne font pas marche arrière.
Microsoft est confiant
Le Premier ministre australien, Scott Morisson, ne compte cependant pas perdre la face et s’est déjà rapproché de Microsoft pour que Bing occupe une place plus importante dans le pays. « Je peux vous le dire, Microsoft est assez confiant », affirme-t-il ainsi après avoir discuté avec le patron de la multinationale Satya Nadella.
Pour aller plus loin
Bing propose la meilleure carte de suivi du Coronavirus par pays
Un porte-parole de Microsoft confirme que des discussions ont bien eu lieu, mais se défend de toute implication dans l’élaboration de la loi.
Nous reconnaissons l’importance d’un secteur des médias dynamique et d’un journalisme d’intérêt public dans une démocratie et nous sommes conscients des défis auxquels le secteur des médias est confronté depuis de nombreuses années en raison de l’évolution des modèles commerciaux et des préférences des consommateurs.
Rappelons évidemment que rien n’est joué, mais il est intéressant de voir que dans un pays occidental où Google est extrêmement dominant, un renversement de la situation n’est pas impossible. À la question, « Bing peut-il remplacer Google ? », les Australiens et Australiennes répondront aujourd’hui « peut-être ».
Pour aller plus loin
En plus de Google et Bing, qui sont les moteurs de recherche info.com et PrivacyWall proposés sur Android ?
Envie de retrouver les meilleurs articles de Frandroid sur Google News ? Vous pouvez suivre Frandroid sur Google News en un clic.
[…] liéesYouTube : commenter un passage précis d’une vidéo pourrait devenir encore plus facileBing peut-il remplacer Google ? La question se pose vraiment en AustralieGoogle Chrome : comment regrouper vos onglets pour mieux vous […]
Google ne le fera jamais donc autant aller au bout du chemin et voir ce que ça donne 😁
[…] Aller à la source […]
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix